Anna R.
Invitée dans l’émission « Les témoin d’Outre-mer », la ministre de la Fonction publique Annick Girardin a déclaré que le gouvernement actuel ne compte pas revenir sur sa décision en ce qui concerne la sur-rémunération des fonctionnaires outre-mer. La sur-rémunération n’est donc pas d’actualités pour le moment.
De nos jours, les fonctionnaires profitent d’une majoration de leur rémunération brute qui a été mise en place en guise de compensation face à la distance qui sépare l’outre-mer avec la métropole. Le coût de la vie est aussi pris en compte, la majoration vient aussi corriger la différence avec la France à ce niveau-là. La majoration n’est pas la même pour la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, et la Guyane. La Réunion est celle qui profite du taux le plus élevé avec 53% contre 40% pour les autres.
En ce qui concerne la Mayotte, ce dernier a besoin que l’État lui apporte un soutien important devant la crise économique et sociale qu’il traverse. Les quelques 17.000 fonctionnaires profiteront d’une sur-rémunération de 40% d’ici 2017. Le gouvernement prévoit dès lors 300 millions d’euros pour atteindre cet objectif. Devant la conjoncture actuelle, il semblerait que 800 enseignants envisagent de partir de Mayotte. En effet, l’insécurité sociale dans cette localité est encore plus déplorable que le coût de la vie. La ministre pense que c’est un problème de taille conséquente qu’il faudrait résoudre. N’empêche que les fonctionnaires outre-mer exerçant dans de telles difficultés sociales sont toujours classés tels des « privilégiés surpayés ».
