Dans un contexte où le cancer du sein triple négatif reste l’un des plus difficiles à traiter avec peu de thérapies ciblées —, des chercheurs australiens ont fait une découverte spectaculaire en 2025. Selon des résultats consolidés et rapportés récemment, le venin d’abeille, ou plutôt sa molécule active, la mélittine, montre une capacité à éliminer en laboratoire 100 % des cellules cancéreuses triple négatif, et ce… en moins de 60 minutes, tout en préservant les cellules saines .
Ce peptide petit mais puissant agit en perforant la membrane des cellules tumorales, provoquant leur destruction rapide. Dans les modèles murins, cette action ultrarapide a également permis d’interrompre les voies de signalisation responsables de la croissance tumorale, notamment celles liées aux récepteurs HER2 et au facteur de croissance épidermique, souvent activés dans les formes agressives du cancer du sein .
Les chercheurs dirigés par le Dr Ciara Duffy à Perth ont aussi démontré une synergie prometteuse : combinée à des traitements de chimiothérapie classiques comme le docétaxel, la mélittine facilite la pénétration des molécules dans les cellules cancéreuses, réduisant la taille des tumeurs chez les souris et améliorant l’efficacité du traitement .
Un autre avantage majeur : la mélittine peut être synthétisée en laboratoire, ce qui permet d’éviter le prélèvement direct de venin chez les abeilles et garantit un procédé durable et reproductible .
Toutefois, cette avancée reste pour l’instant confinée aux laboratoires et aux tests sur modèles animaux. Avant toute application médicale chez l’humain, il faudra encore :
- valider l’efficacité et la sécurité via des essais cliniques (phases I à III),
- déterminer les doses, voies d’administration et les éventuelles toxicités,
- confirmer les effets sur les métastases chez des patientes concernées .
Bien que la communauté scientifique considère cette découverte comme une révolution potentielle, le passage à une application thérapeutique fiable pourrait prendre plusieurs années. Les chercheurs poursuivent leurs efforts pour transformer cette molécule prometteuse en traitement viable, notamment grâce à des versions synthétiques optimisées de la mélittine.
La cible : les femmes jeunes atteintes d’un cancer triple‑négatif, dont la prise en charge est souvent lourde et traumatisante. Cette molécule naturelle, simple et puissante, incarne une voie nouvelle à très fort potentiel pour réduire les effets secondaires de la chimiothérapie et améliorer le pronostic.
Cette recherche rappelle combien la biodiversité, parfois considérée seulement comme outil agricole ou environnemental, peut aussi être une source d’innovation médicale, en particulier dans la lutte contre des cancers résistants.
À retenir :
- La mélittine, composant du venin d’abeille, montre une efficacité fulgurante contre un cancer du sein triple négatif très agressif.
- Ces résultats proviennent d’études menées sur des cellules humaines et des animaux, avec des effets minimaux sur les cellules saines.
- Des essais cliniques restent nécessaires avant toute utilisation en médecine humaine.
J’ai vérifié sur Google la véracité de l’information. Dr Ciara Duffy a effectivement fait cette découverte… mais c’était en 2020. Je n’arrive pas a trouver d’information récente sur le sujet. Il serait donc intéressant de faire un suivi avec elle pour savoir où cette théorie en est.