Greenpeace est une organisation mondiale indépendante de défense de l’environnement. Elle défend régulièrement des causes. Actuellement, elle est en campagne contre la surpêche du thon dans l’Océan Indien. Le thon y est victime de surpêche surtout à cause de l’arrivée massive de thoniers senneurs dans la zone. Les scientifiques estiment qu’à ce rythme actuel, le point de non-retour pour l’albacore sera atteint en 2017. C’est l’espèce-phare de cette zone.
C’est devenu un cheval de bataille de Greenpeace. Elle a mené une campagne destinée à renseigner et dénoncer la surpêche des thons tropicaux, aggravée par la technique des dispositifs de concentration de poissons (DCP). Une méthode de pêche particulièrement dévastatrice. Durant six semaines, l’ONG naviguera dans le canal du Mozambique, entre Madagascar et Mayotte, au sud des Seychelles, traquant ces dispositifs. Cette campagne du bateau L’Esperanza est relatée jour après jour sur Internet.
Un incident a opposé cette semaine son bateau l’Esperanza au Morne Blanc, un thonier senneur réunionnais du groupe Sapmer, l’armement réunionnais. Relatés sur le site de Greenpeace, les militants écologistes ont approché le Morne Blanc dans les eaux seychelloises pour l’interroger à la radio, sur les méthodes de pêche du thonier.
L’équipe de Greenpeace approche le bateau puis insiste par radio sur les méthodes de pêche du navire. Après quelques réponses laconiques, ils ont fini par conclure : « si vous tentez de vous approcher, ou d’aborder le Morne Blanc, nous ferons usage des armes ». Les thoniers industriels français et espagnols sont les deux principales flottes européennes à opérer dans les parages. L’ouest de l’Océan Indien fournit plus de 20% des prises mondiales de thon.
Crédit photo : Alex C.
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