Originaire de La Réunion, Tidem (Damien Hoareau) s’est imposé comme le nouveau visage du rap local. Avec un style à la fois sombre, sincère et profondément enraciné dans l’île, l’artiste cagoulé cumule les succès et porte une ambition claire : faire reconnaître le rap créole bien au-delà des frontières.
Derrière sa casquette et ses lunettes sombres – une signature qu’il revendique pour laisser sa musique parler pour lui – se cache l’une des plumes les plus intéressantes du rap 974. Tidem ne fait pas dans la facilité. Ses morceaux comme « Van Gogh » ou « Mon kalité » mélangent le spleen du rap francophone moderne et des touches de créole, créant une vibe unique qui touche directement la jeunesse.
Le nouveau visage de l’authenticité
Si l’artiste a toujours baigné dans la musique, c’est ces deux dernières années qu’il a passé la vitesse supérieure, travaillant sans relâche pour « pousser ça le plus loin possible ». Son succès est l’exemple parfait d’une ascension fulgurante basée sur le travail et l’authenticité.
Il y a quelques mois, il faisait guichet fermé lors de son premier showcase à Saint-Gilles, prouvant que le rap péi n’a jamais été aussi fort. Désormais, Tidem figure aux côtés de grands noms lors des événements majeurs.
Son objectif : Porter la musique réunionnaise dans l’Hexagone et ailleurs. Avec une nouvelle génération d’artistes prêts à dévorer les scènes, Tidem est sans aucun doute le rappeur à suivre, surtout avec sa participation très attendue aux Florilèges.
Tidem sera en première partie des concerts événement des Florilèges le samedi 11 octobre au Tampon, confirmant sa place dans le top tier des talents locaux.
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