Près de six mois après le passage du cyclone Garance en février 2025, les agriculteurs réunionnais continuent de bénéficier d’un soutien financier important grâce au Fonds de secours pour l’Outre-mer. L’État confirme son engagement en débloquant de nouvelles indemnisations afin d’aider les filières agricoles locales à se relever.
Trois vagues d’aides déjà versées
Depuis le début de l’année, plusieurs enveloppes financières ont été mises en place :
- Le 29 avril, un premier versement de 479 000 € a été attribué à 54 exploitations agricoles.
- Le 27 juin, un second lot d’aides d’un montant de 2,24 millions € a soutenu 269 exploitants.
- Le 12 août, un troisième paiement exceptionnel de 6 millions € a bénéficié à plus de 800 exploitations agricoles.
Ces indemnisations visent à compenser les lourdes pertes enregistrées par les agriculteurs réunionnais après le passage du cyclone Garance.
Un quatrième paiement en préparation pour septembre
Un nouveau versement, actuellement en préparation, sera effectué en septembre 2025. Il concernera :
- 240 dossiers liés directement aux dégâts du cyclone Garance,
- 550 dossiers concernant la sécheresse de 2024.
Ce lot représentera une enveloppe globale estimée à près de 5 millions d’euros.
Des aides spécifiques pour les filières canne à sucre, letchis et vanille
En complément de ces indemnisations, la Direction de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (DAAF) mettra en paiement dans les prochains jours :
- 4,9 millions d’euros pour le second lot d’aides exceptionnelles « Garance canne à sucre »,
- 1,2 million d’euros en faveur des exploitations de letchis et de vanille, deux cultures emblématiques de La Réunion.
Soutenir l’agriculture réunionnaise face aux aléas climatiques
Ces aides confirment la volonté de l’État d’accompagner durablement les agriculteurs réunionnais face aux impacts des événements climatiques extrêmes. Entre cyclones et sécheresses, les exploitations agricoles locales restent particulièrement exposées.
Le Fonds de secours pour l’Outre-mer et les dispositifs complémentaires de la DAAF constituent donc un levier essentiel pour préserver la résilience des filières agricoles et assurer la pérennité de productions locales stratégiques telles que la canne à sucre, la vanille ou encore les letchis.
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