Du « Ti Bandaz » au laboratoire : L’incroyable potentiel des plantes médicinales péï enfin validé par la science.

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Depuis des générations, nos tisaneurs et nos granmoun soignent les maux du quotidien grâce au « Ti Bandaz », la pharmacopée traditionnelle créole. Longtemps considéré comme un simple remède de bonne femme, ce savoir ancestral est aujourd’hui au cœur d’études scientifiques passionnantes. L’Université de La Réunion et les chercheurs locaux se penchent sur l’incroyable potentiel des molécules de nos forêts, avec des pistes sérieuses pour la lutte contre des maladies graves, y compris certains cancers.

Le patrimoine végétal de La Réunion est une richesse inestimable. Nos forêts et nos jardins abritent des plantes endémiques aux propriétés exceptionnelles, souvent transmises oralement de génération en génération. Aujourd’hui, cette médecine douce et naturelle est passée au crible de la rigueur scientifique.

Des molécules anti-cancer et anti-inflammatoires ?

Les laboratoires locaux s’intéressent de près aux effets des principes actifs du « Ti Bandaz ». Les premières recherches sont prometteuses et confirment souvent ce que nos anciens savaient déjà :

L’Ayapana : Traditionnellement utilisé pour les maux de ventre, le « Zèrb a vèrtige » est étudié pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.

Le Vétiver (Vétivè) : Sa racine, utilisée pour son odeur apaisante, révèle des molécules dont les effets neuroprotecteurs intéressent la recherche sur les maladies dégénératives.

Les tisanes anti-diabète : Face à l’épidémie de diabète sur l’île, plusieurs plantes locales font l’objet d’études pour valider leur capacité à réguler le taux de sucre.

Certains travaux de recherche, menés en collaboration avec des centres de l’Hexagone, ont même identifié des composés prometteurs dans certaines plantes locales qui pourraient jouer un rôle dans l’inhibition de la croissance de cellules cancéreuses.

L’enjeu de cette recherche est double. Il s’agit non seulement de découvrir de nouveaux médicaments, mais aussi de valoriser et de protéger le savoir-faire ancestral des tisaneurs.

« C’est une reconnaissance. Nos grands-mères avaient raison, » explique un chercheur du pôle de compétitivité régional. « Il faut maintenant breveter et encadrer ce savoir avant que d’autres pays ne le fassent à notre place. C’est un patrimoine génétique et culturel qu’il faut sanctuariser. »

Grâce à ces avancées, la pharmacopée créole pourrait passer du stade de remède de tradition à celui de filière d’excellence péï, exportant non seulement des plantes, mais aussi de la science et de l’innovation issues de notre biodiversité unique.

Le message est clair : le futur de la médecine pourrait bien se cacher dans nos propres ravines.


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