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Faudrait-il rouvrir l’APECA à la Plaine des Cafres ?

Dans le paysage réunionnais, certaines expressions résonnent encore dans les mémoires, rappelant une époque où la discipline était synonyme de fermeté. « Si ou écoute pas, va envoye à ou l’APECA ! », « Si ou travaille pas bien l’école, va expédie à ou l’APECA », « Si ou ça va voler, si ou lé méchant, ou va finir out vie l’APECA » : ces paroles menaçantes résonnent comme un écho du passé pour de nombreux Réunionnais. L’APECA, une institution qui a marqué des décennies, a évolué au fil du temps pour devenir l’AAPEJ (Association d’aide à la protection de l’enfance et de la jeunesse). Retour sur une page d’histoire marquante de La Réunion.

Les origines de l’APECA

L’APECA (Association Pour l’Enfance Coupable et Abandonné), évoque des souvenirs teintés d’autorité et de rigueur. Instituée par les Frères des Écoles Chrétiennes en 1936, cette institution était initialement conçue comme une maison de redressement visant à inculquer une discipline de fer aux enfants égarés sur des trajectoires de vie difficiles. Les jeunes, souvent coupés de leur famille pendant des mois voire des années, étaient envoyés dans ces centres pour une rééducation en vue d’une “vie normale”.

La vie à l’APECA

Les garçons, à partir des années 30, et les filles, à partir des années 60, étaient contraints à des travaux obligatoires dans des ateliers de maçonnerie, de menuiserie, et bien d’autres. Ces tâches étaient également l’occasion d’apprendre un métier, offrant une perspective de réinsertion dans la vie active. Les religieux s’occupaient des garçons, tandis que les religieuses prenaient en charge l’éducation des filles, notamment celles qualifiées de “mauvaise vie”.

Évolution et transformations

En 1989, l’institution change de nom pour devenir l’AAPE (Association d’aide à la protection de l’enfance) avant de prendre l’appellation actuelle, l’AAPEJ (Association d’aide à la protection de l’enfance et de la jeunesse). Ce changement de dénomination s’accompagne d’une évolution dans la mission de l’institution, passant d’une approche disciplinaire à une orientation davantage tournée vers la protection de l’enfance et de la jeunesse.

Pour ou contre l’APECA ?

Pourquoi l’ouverture de l’APECA serait une bonne idée :

Fournir un environnement sûr et stimulant aux enfants vulnérables : des personnes soutiennent que l’APECA pourrait fournir un environnement sûr et stimulant aux enfants en difficulté à la maison ou à l’école. Ils soulignent le fait que l’APECA a eu un impact positif sur de nombreux enfants présents.

Répondre aux besoins des jeunes à risque : l’APECA pourrait fournir une gamme de services aux jeunes à risque, tels que l’éducation, le conseil et la formation professionnelle. Cela pourrait contribuer à les empêcher de s’impliquer dans le crime ou la délinquance.

Préserver un morceau de l’histoire de La Réunion : Les bâtiments de l’APECA constituent un pan unique et important de l’histoire de La Réunion. La réouverture de l’APECA pourrait contribuer à préserver cette histoire pour les générations futures.

Pourquoi la réouverture de l’APECA ne serait pas une bonne idée :

Sombre histoire d’abus : L’APECA a une sombre histoire d’abus et de négligence. Les enfants étaient souvent soumis à une discipline sévère et contraints de travailler de longues heures.

Approche dépassée de la protection de l’enfance : les méthodes de l’APECA étaient basées sur des idées dépassées en matière de protection de l’enfance. Ces méthodes ne seraient pas efficaces dans la société actuelle.

Duplication des services existants : Il existe déjà un certain nombre d’organisations qui fournissent des services aux jeunes à risque à la Réunion. La réouverture de l’APECA constituerait une duplication de ces services.

Cet article ne confirme pas la réouverture de l’apeca ; il se contente de présenter un sondage et de fournir des informations sur l’apeca, tout en explorant l’opinion des gens quant à sa réouverture. Cette période a laissé une marque significative sur nous tous.

Crédit photo : Ministère de la culture

Posteur Junior

Contenu posté par Margaux Sita

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5 commentaires

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  1. Votre article se base t’il sur vos vos diplômes d’historienne, de sociologue, sur vos connaissances in-situ de l’Apéca?
    Je voudrai vous rencontrer et échanger avec vous sur cde sujet car il me parait important de revoir ce pan d’histoire des enfants socialement inadaptés de La Réunion.
    Dans l’attente de votre retour.
    Cordialement

    • Merci pour votre message. J’ai effectué des recherches et échangé avec des personnes qui avaient beaucoup à partager sur l’Apéca. J’ai écouté leurs histoires et utilisé ces témoignages pour rédiger mon article.

      L’article est donc le résultat de cette synthèse entre mon travail de recherche et les échanges avec les personnes concernées. Si mes propos vous ont dérangé, je m’en excuse sincèrement. Il est possible que je me sois mal exprimée. Je serais ravie de corriger cela pour éviter toute offense.

      Au plaisir de vous lire,
      Margaux.

  2. J’ai connu des jeunes qui été l’apéca, beaucoup d’entre eux ont intégrés la société et à trouvé du travail, même devenu chef d’entreprise et créé une famille comme tout le monde et disait c’est grâce à se système qui ont pu sans sortir dans la vie, sa dépend dans la tête de la personne pour moi si ont veut sans sortir d’une impasse !

  3. Ce serait une bonne idée de réouvrir l’APECA. Surtout pouvoir y envoyer les mineures et les apprendre le respect , le travail. Il faut sévir , y en a marre de ces violences gratuites, le laisser aller de la justice . On vit dans la peur, l’angoisse. Les parents bénéficiant d’allocations qui auront un enfant mineure à l’APECA devrait se faire diminuer ses allocations pour leurs faire comprendre aussi qu’ils doivent les éduquer correctement. Donc un OUI pour moi.

  4. Il faut le reouvrir ce genre d’établissement pour leur apprendre le respect de tout marre aussi de ce violences gratuites surtout envers les animaux marre de cette justice qui n’as plus ni de compétence ni de crédibilité
    Je suis Pour

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