Alors que le débat sur l’indépendance de La Réunion fait régulièrement surface, de nombreux avis convergent vers une alternative pragmatique : l’autonomie économique avant toute déclaration d’indépendance. Plusieurs participants à notre sondage mettent en avant la nécessité de renforcer les capacités locales avant de franchir un pas irréversible.
L’idée centrale : apprendre à produire ce que nous consommons. En développant des filières locales, qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’énergie ou des services, La Réunion pourrait progressivement réduire sa dépendance vis-à-vis des importations et des transferts financiers. Cela permettrait non seulement de sécuriser l’économie locale, mais aussi de créer des emplois et de valoriser le savoir-faire péi.
Créer des entreprises locales et soutenir les initiatives culturelles sont également perçus comme des leviers pour affirmer l’identité réunionnaise et renforcer la résilience économique. Selon certains participants, cette approche graduelle offrirait un modèle d’émancipation plus sûr et réaliste qu’une indépendance immédiate, en réduisant les risques sociaux et financiers associés.
En somme, l’autonomie économique apparaît comme un passage obligé pour tout projet d’indépendance : elle prépare la société réunionnaise à gérer ses ressources, ses infrastructures et ses politiques tout en consolidant son identité et sa souveraineté locale.
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