Le dernier épisode de « Battle Nouvelle École – Saison 4 », diffusé sur YouTube (Netflix France), a offert l’un des affrontements les plus explosifs de la compétition : Ziena vs Guerta. Entre attaques personnelles, ego trip, références pop culture et punchlines assassines, ce face-à-face restera gravé comme l’un des moments les plus tendus et commentés de la saison.
Ziena ouvre le feu avec puissance et assurance
Dès les premières secondes, Ziena pose le ton : elle accuse son adversaire d’avoir envoyé “ses soldats DM” pour collecter des infos sur elle. Le ton est personnel, direct, et son flow s’impose avec une confiance de fer.
Elle se présente comme une guerrière : “Mon rap, c’est un tank, le tien, un prank”, lâche-t-elle avec aplomb, se comparant à Woman King et à Nico Robin de One Piece.
Mais derrière cette énergie, les juges ont pointé un excès d’ego trip. “Une minute à parler d’elle,” note Maks, tandis que Driver estime que son texte relevait davantage du freestyle que du clash pur.
Guerta contre-attaque avec des punchlines chirurgicales
Face à elle, Guerta sort l’artillerie lourde. “Putain, j’ai la flemme, vous vous foutez de ma gueule ?” — la première phrase donne le ton.
Son style ? Cru, provocateur et sans filtre. Il enchaîne les attaques, comparant Ziena à un “garçon manqué”, moquant son style “Clara Charlotte de Wish”, et tournant son rap “de niche” en dérision.
La foule explose lorsqu’il lâche : “Des fois, je trouve que tu rappes bien… surtout quand Doria écrit tes textes.”
Le public rit, les juges s’emballent — SDM parle d’un “champion toutes catégories confondues”.
Verdict : Guerta l’emporte, Ziena gagne le respect
Malgré la défaite, Ziena a marqué les esprits par sa présence et sa personnalité affirmée. Aya, juge de la saison, salue sa performance “incroyable”, soulignant qu’elle “sait autant rapper que chanter”.
Mais le battle a tourné à l’avantage de Guerta, jugé plus percutant et plus technique.
Entre la plume acérée de Guerta et la prestance féline de Ziena, ce clash a prouvé que le battle rap francophone vit un vrai âge d’or, où le style, la stratégie et la personnalité se confrontent en direct sous les yeux d’un public survolté.






















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