En 2025, le secteur de la restauration traverse une période délicate. Partout dans le monde, les restaurants — du fast-food aux tables traditionnelles — voient leur fréquentation reculer, parfois de 2% à 20% selon les régions.
Une baisse mondiale qui pèse lourd
Sur les littoraux touristiques méditerranéens, l’été 2025 a été particulièrement difficile : les pertes de chiffre d’affaires ont atteint jusqu’à 25 à 35% pour certains établissements. La météo favorable n’a pas suffi à compenser la contraction du pouvoir d’achat liée à l’inflation alimentaire et énergétique.
Nouveaux comportements des consommateurs
Les prix des matières premières et de l’énergie ont poussé de nombreux ménages à revoir leurs habitudes :
- 42% des Français déclarent fréquenter moins les restaurants qu’en 2022.
- 68% comparent systématiquement les prix avant de choisir où manger.
- Les pratiques évoluent : partage de plats, commandes réduites, et davantage de repas faits maison.
La restauration rapide : sous pression mais en mutation
Même le fast-food n’échappe pas à cette tendance. Sa fréquentation recule en moyenne de 6% depuis plusieurs mois. Cependant, certains acteurs tentent de se réinventer avec des concepts axés sur la santé (options vegan, bio, locales) et des expériences plus différenciées.
Stratégies d’adaptation
Face à ces défis, les restaurateurs misent sur :
- Les circuits courts et produits locaux.
- Des formules abordables et flexibles.
- La digitalisation (commandes en ligne, fidélisation numérique).
- La réduction du gaspillage alimentaire.
Vers une restauration durable et résiliente
Cette crise mondiale accélère une mutation profonde du secteur. Le modèle de demain devra être à la fois accessible, responsable et innovant, conciliant contraintes économiques et attentes sociétales.
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