Afin de lutter contre le virus du Chikungunya, des chercheurs locaux, envisagent d’intégrer dans la nature plusieurs millions de moustiques tigre mâles. C’est au Mivegec, dans le laboratoire de l’Institut de Recherche pour le Développement, dont la spécialité est centrée sur les maladies infectieuses et leurs transmetteurs, que un scientifique élève les moustiques tigre.
Tout ceci, dans le cadre du programme « Technique de l’Insecte Stérile de La Réunion », qui vise à combattre le moustique tigre. À La Réunion, cet insecte suscite la peur des habitants, car il transmet le chikungunya, une maladie tropicale causée par un virus. Ainsi, de nombreuses démarches ont été élaborées pour y remédier, et une d’entre elles a été retenue : la prolifération des moustiques transgéniques.
Il s’agit entre autres de libérer massivement ces insectes transgéniques en pleine nature, lesquels ont préalablement subi une injection de gène qui stoppe la multiplication du virus. En s’accouplant avec les moustiques sauvages, ils propagent le gène. Ce qui réduit la dissémination de la maladie.
Crédit photo : m8oxy
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