Le monde du spectacle est en deuil : l’humoriste français Bun Hay Mean, âgé de 43 ans et surnommé « Chinois marrant », est décédé suite à une chute depuis le 8ᵉ étage d’un immeuble situé dans le XVIIᵉ arrondissement de Paris. L’enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour déterminer les causes précises du drame .

Originaire de Lormont (Gironde), il est né en 1981 d’un père chinois et d’une mère cambodgienne. Introduit dans l’univers du stand‑up dès 2014 grâce au Jamel Comedy Club, il s’est fait remarquer par son approche critique, à la croisée du comique et du sociétal, abordant les thèmes du racisme, de l’identité et des tabous avec courage et dérision.

Comme révélé par Le Monde, son producteur Philippe Delmas a précisé que la tragédie serait due à un accident : Bun Hay Mean aurait glissé en tentant de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon, provoquant sa chute mortelle.

Sur scène, il a marqué les esprits avec des spectacles comme Chinois marrant, Le Monde appartient à ceux qui le fabriquent, jusqu’à son tour de force Kill Bun qu’il préparait pour Montréal et ailleurs. Il a aussi laissé sa trace au cinéma, notamment dans Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu (2023), où il incarnait un méchant marquant.

La nouvelle de sa disparition a provoqué une onde de choc parmi les personnalités et fans, tant pour son talent exceptionnel que pour sa transparence personnelle, notamment sur ses luttes contre la santé mentale. Ses ancêtres et ses histoires ont touché un large public, français et multiculturel.

Cette disparition brutale rappelle la fragilité des artistes qui mettent leurs émotions sur scène. Bun Hay Mean laissait derrière lui un message puissant : le rire peut être une arme, le propre d’un artiste engagé.