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Fin de la production de Coca-Cola à La Réunion : quelles conséquences ?

C’est une annonce qui a provoqué une onde de choc dans l’économie réunionnaise. Les Brasseries de Bourbon ont confirmé l’arrêt de la production locale de Coca-Cola d’ici 2026, mettant fin à plus de 30 ans de fabrication sur l’île. Cette décision, dictée par une volonté du groupe Coca-Cola d’unifier sa stratégie de production à l’échelle régionale, ne sera pas sans conséquences. Entre impact sur l’emploi, perte de savoir-faire local et nouvelles opportunités à saisir, décryptons les effets économiques et sociaux de cette décision majeure.

Une décision stratégique du géant Coca-Cola

Le groupe Coca-Cola a choisi de centraliser sa production pour les territoires d’Outre-mer dans la zone Océan Indien, ce qui implique l’arrêt de la fabrication sur l’île de La Réunion. À partir de 2026, les produits seront importés depuis une unité de production hors territoire, notamment de l’île Maurice ou d’Afrique du Sud.

Conséquences économiques : perte de valeur ajoutée locale

  • Suppression d’emplois directs et indirects : L’arrêt de la production pourrait impacter plusieurs dizaines d’employés aux Brasseries de Bourbon, ainsi que des sous-traitants dans la logistique, l’emballage ou la distribution.
  • Réduction de l’activité industrielle : La production locale contribuait à l’économie circulaire de l’île, en maintenant une partie de la valeur ajoutée sur place.
  • Hausse des coûts et incertitudes logistiques : L’importation implique une dépendance accrue aux transports maritimes, avec des risques de retards, de hausse des prix, et de pénurie en cas de crise logistique.

Conséquences sociales : perception du public et sentiment d’abandon

  • Frustration locale : Pour les consommateurs et salariés, cette décision est perçue comme un désengagement du groupe Coca-Cola vis-à-vis de La Réunion.
  • Crainte d’un précédent : Ce départ pourrait encourager d’autres multinationales à revoir leur implantation locale, menaçant la souveraineté économique de l’île.

Des alternatives et opportunités à saisir ?

  • Soutien aux boissons locales : Ce retrait pourrait renforcer la place des boissons réunionnaises dans les rayons et inciter à une consommation plus responsable et locale.
  • Reconversion industrielle : Les infrastructures des Brasseries de Bourbon pourraient être utilisées pour d’autres marques ou projets innovants dans l’agroalimentaire.
  • Mobilisation politique : Des élus locaux appellent déjà à des mesures d’accompagnement, voire à un encadrement des pratiques de désengagement industriel.

La fin de la production de Coca-Cola à La Réunion est plus qu’un simple choix logistique : c’est un tournant pour l’économie locale. Elle soulève des questions fondamentales sur notre modèle de consommation, notre dépendance aux multinationales et notre capacité à rebondir collectivement. Si les impacts sont réels, cette décision pourrait aussi être l’opportunité de réaffirmer une vision plus autonome, résiliente et locale du développement réunionnais.

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