Saint-André, juillet 2025 – Le maire de Saint-André, Joé Bédier, a retiré les délégations à deux de ses adjoints lors du dernier conseil municipal, provoquant une onde de choc dans la majorité. Cet événement a poussé l’opposition à dénoncer une dérive autoritaire et un manque de transparence démocratique.

Lors de la séance du conseil municipal, Joé Bédier a annoncé le retrait des délégations confiées à deux adjoints sans en donner les raisons publiquement. Selon les témoins, la décision a été prise unilatéralement, sans débat ni justification concrète, suscitant incompréhension et émoi au sein de la majorité.

L’ordonnance de retrait vise des missions précises, liées à la gestion des dossiers municipaux. Aucune mesure disciplinaire n’a été évoquée, mais la portée symbolique reste forte, marquant une volte-face politique dans la gestion interne de la mairie.

L’opposition, menée par Jean‑Marie Virapoullé, dénonce un acte arbitraire, soulignant que cette décision fragilise la cohésion au sein de la majorité. Elle demande plus de clarté et de légalité dans la gestion municipale, affirmant que ces gestes risquent d’aspirer l’érosion de la confiance publique.

Quant à Joé Bédier, il justifie sa décision comme un ajustement nécessaire au bon fonctionnement de l’équipe municipale, et assure que les projets en cours ne seront pas affectés.

Saint-André, qui a vu s’opposer Joé Bédier et Jean‑Marie Virapoullé lors des dernières élections, reste un terrain politique tendu. L’ancien maire, désormais conseiller d’opposition, joue un rôle influent au sein du conseil. Cette décision intervient dans un contexte où la majorité cherche à centraliser le pouvoir après une recomposition politique.

En 2020, le conseil initial avait été boycotté par l’opposition, illustrant déjà un climat fracturé entre élus