Isabelle Sandjiva
Depuis 2020, les habitants de Saint-Denis ont été confrontés à une réalité fiscale déconcertante : l’impôt foncier ne cesse d’augmenter, avec une hausse spectaculaire de plus de 16 % de la part communale sur la taxe foncière. On aurait pu penser que, face à cette inflation, les élus locaux adopteraient des mesures pour atténuer le fardeau financier des contribuables. Malheureusement, la réalité semble bien différente.
Une augmentation camouflée
Malgré les affirmations selon lesquelles la partie communale n’aurait pas connue d’augmentation, la vérité est bien plus amère. Cette année, la part communale a en réalité augmenté de 7,13 %, une hausse attribuée à l’inflation. Ainsi, les promesses de stabilité fiscale et de maîtrise des dépenses semblent s’effriter dans l’ombre des chiffres.
Faux espoirs et opacité financière
Les discours politiques parlent d’une absence d’augmentation d’impôts, d’une maîtrise des dépenses et d’investissements ambitieux. Cependant, la réalité semble bien éloignée de ces déclarations rassurantes. Depuis 2020, les augmentations d’impôts se multiplient, la maîtrise des dépenses à se concrétiser, et les investissements ambitieux ne semblent pas à la hauteur des besoins de la ville.
Les contribuables, inquiets de voir leur pouvoir d’achat diminuer, s’interrogent sur la destination de leurs impôts. L’opacité entourant la gestion financière de la ville de Saint-Denis suscite des préoccupations légitimes parmi la population.
Où va notre argent ? Un mystère persistant
Mais où passe réellement notre argent ? Les contribuables se demandent si les fonds sont investis de manière judicieuse ou s’ils servent à financer des événements festifs plutôt qu’à répondre aux besoins concrets de la communauté.
Le slogan “Un arbre, une naissance” semble, lui aussi, prendre une tournure ironique. La réalité du terrain révèle un tout autre scénario, avec une diminution alarmante du nombre d’arbres. Le paysage de Saint-Denis est marqué par un massacre d’arbres, un acte contradictoire dans une période où la préservation de la nature devrait être une priorité.
L’environnement en péril
En ces temps de sensibilisation accumulés au réchauffement climatique, la triste réalité est que des arbres continuent d’être abattus à Saint-Denis. Les conséquences sur l’écosystème local sont palpables, avec un impact direct sur la qualité de l’air et la conservation de la biodiversité. En ignorant les avertissements sur le changement climatique, la ville risque de nuire à l’avenir des générations futures.
