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Les dangers des sprays anti-THC à La Réunion

Une récente tendance commerciale inquiète à La Réunion : l’émergence des sprays anti-THC. Présentés comme des solutions pour éviter les contrôles anti-stupéfiants, ces produits suscitent de sérieuses préoccupations. Non seulement ils pourraient encourager la consommation de drogues illicites, mais leur composition même représente un danger pour la santé des utilisateurs.

La promesse séduisante de “sauver son permis” en quelques minutes grâce à ces sprays anti-THC est une stratégie de marketing trompeuse qui pourrait inciter les consommateurs à prendre des risques inconsidérés. Le capitaine Alexandre Develay, commandant de l’Escadron départemental de la sécurité routière de La Réunion, met en garde contre cette fausse sécurité. Il rappelle fermement que la consommation de stupéfiants est illégale et que conduire sous l’influence du THC est un délit. Il souligne également la responsabilité des fabricants, vendeurs et revendeurs qui promeuvent de telles pratiques, susceptibles de faire l’objet de poursuites pénales.

Mais au-delà de ces considérations légales, c’est la composition même de ces sprays qui soulève des inquiétudes légitimes. En effet, ces produits contiennent de l’huile de neem, également appelée margousier. Cette substance, utilisée comme insecticide et acaricide naturel, renferme de l’azadirachtine, un pesticide naturel. Son ingestion est fortement déconseillée et peut avoir des conséquences graves sur la santé, notamment sur le foie.

Selon la bibliothèque médicale américaine, l’ingestion d’huile de neem peut entraîner une série d’effets indésirables, allant de diarrhées et de vomissements à des complications plus graves telles que l’acidose et l’encéphalopathie. Dans les cas les plus extrêmes, la consommation d’huile de neem peut même être mortelle.

Face à cette menace imminente, il est regrettable que les autorités sanitaires locales n’aient pas encore pris de mesures spécifiques pour réguler la vente de ces produits sur le territoire réunionnais. L’Agence Régionale de Santé (ARS) et la préfecture doivent agir de toute urgence pour protéger la population contre ces dangers potentiels.

Selon nos confrères de zinfo974

Posteur Junior

Contenu posté par Margaux Sita

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