Une nuit agitée au cœur du pouvoir népalais. Le Singha Durbar, palais administratif emblématique du Népal, a été la cible d’un incendie après qu’un groupe de manifestants est parvenu à pénétrer dans ses locaux. Le sinistre s’est déclaré dans l’après-midi et a continué de ravager le bâtiment jusque tard dans la nuit.
Les manifestants seraient entrés dans le Singha Durbar et y auraient mis le feu. L’incendie touche des zones sensibles : le bâtiment principal, qui abrite le bureau du Premier ministre et le Conseil des ministres, ainsi que certains documents administratifs importants. Des départs de feu visibles jusqu’au toit ; le brasier se répand avec intensité.
Le Singha Durbar est bien plus qu’un simple bâtiment administratif : c’est un symbole du pouvoir central nepali. Construit en 1903 par le Premier ministre Chandra Shumsher Rana, il comprend à l’origine plus de 1 700 pièces, et plusieurs de ses parties sont classées comme patrimoine historique.
Les forces de sécurité semblaient peu présentes lors de l’entrée des manifestants, ce qui soulève des questions sur la préparation face aux tensions sociales.
De nombreux documents administratifs importants ont été détruits dans l’incendie. À ce stade, l’étendue des pertes reste à évaluer. Les habitants de Kathmandu sont sous le choc. Des images circulent, montrant l’intensité du feu et la gravité de l’attaque.
Cet événement est lourd de sens : il reflète des tensions sociales fortes, une fragilité apparente de la sécurité autour des bâtiments institutionnels, et un traumatisme symbolique pour le Népal. Si plusieurs questions restent sans réponse — sur l’origine exacte de l’attaque, sur son organisation, sur les responsabilités — il est fort probable que cet incendie marque une période charnière dans le paysage politique du pays.
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