Comment la réduction de la consommation de viande peut ralentir le réchauffement climatique

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La réduction de la consommation de viande s’impose aujourd’hui comme l’un des leviers les plus puissants pour agir sur le climat. Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les produits d’origine animale représentent à eux seuls 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) liées à l’activité humaine — soit davantage que tout le secteur des transports combiné.

Les bovins, principaux émetteurs de gaz à effet de serre

Les bovins destinés à la production de viande et de lait génèrent à eux seuls les deux tiers des émissions de l’élevage, notamment à cause du méthane issu de leur digestion. Ce gaz, 28 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, contribue fortement au réchauffement climatique.

Les experts estiment qu’en limitant la consommation de viande de ruminants à environ 10 g par jour et celle des autres produits carnés à 80 g maximum, on pourrait réduire :

  • de 36 % les émissions agricoles,
  • et de 8,5 % les émissions mondiales totales de GES.

Un changement d’habitude qui serait décisif pour atteindre l’objectif fixé par les accords internationaux : contenir le réchauffement sous la barre des +1,5 °C.

Moins de viande, plus de santé

Au-delà du climat, réduire la viande profite aussi à la santé. Les régimes riches en produits carnés, notamment en charcuterie, sont associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de certains cancers.
Les recommandations actuelles invitent à ne pas dépasser 450 g de viande par semaine (charcuterie comprise), et à favoriser les protéines végétales : lentilles, pois chiches, haricots, tofu… Ces aliments, en plus d’être riches en nutriments, affichent une empreinte carbone bien plus faible.

Une économie précieuse de ressources naturelles

Produire de la viande demande énormément d’eau, de terres et d’énergie.
👉 Par exemple, il faut environ 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf, contre 1 600 litres pour 1 kg de céréales.
Réduire la part de viande dans nos assiettes permettrait donc d’économiser des ressources naturelles, de réduire la déforestation (souvent liée aux cultures de soja pour l’alimentation animale) et de préserver la biodiversité.

Vers une alimentation durable et équilibrée

Adopter une alimentation plus végétale ne signifie pas renoncer au plaisir de manger. C’est au contraire redécouvrir une cuisine riche, locale et colorée, à base de légumes, de fruits, de céréales et de légumineuses.
Pour réussir cette transition, les politiques publiques, les restaurateurs et les consommateurs doivent avancer ensemble : éducation alimentaire, menus équilibrés, valorisation des filières locales et incitations économiques.

Réduire notre consommation de viande, c’est :
Freiner le réchauffement climatique,
Préserver les ressources naturelles,
Améliorer notre santé,
Soutenir une agriculture plus durable.

Changer nos habitudes alimentaires, c’est un petit pas à l’échelle de l’assiette, mais un grand pas pour l’avenir de la planète .


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