La saison 6 de O.P.J. débute ce 8 juillet 2025 sur France 3, portée par un accueil critique et un public fidèle. Plus qu’un simple cadre pittoresque, La Réunion s’affirme comme un véritable personnage de la série, participant pleinement à la narration policière.
Selon AlloCiné, « la spécificité d’O.P.J., c’est son lieu de tournage » : la série s’ancre profondément dans la culture et l’identité de l’île, dans ses atmosphères comme dans ses intrigues . La production insiste sur une intégration locale, du scénario à l’image, avec des dialogues retravaillés pour refléter le mode de vie réunionnais — notamment la vie en varangues plutôt que dans des appartements classiques.
Derrière la caméra, la série a bâti une vraie dynamique de formation à La Réunion. Comme le souligne le directeur de production, environ 90 % de l’équipe technique est locale ou installée depuis longtemps à La Réunion . Plusieurs techniciens comme Victor Euphrasie ou Marine Hervé sont passés de stagiaires à des postes de responsabilité, fruits d’un âge de compétence continuel.
Grâce à un tournage local centré sur 15 ans de présence de Terence Films dans l’île, O.P.J. a bénéficié d’un soutien fort de la Région Réunion et d’aides dédiées au cinéma . Le format évolue : des épisodes courts de la saison 1 (26–52 min) sont devenus des primes de 52 minutes sur France 3, signe d’un rayonnement national accru
On y voit les techniciens locaux en action, les décors naturels mis en valeur, et la fierté d’un tournage pensé pour profiter à l’économie et à l’image de l’île.
O.P.J. illustre l’île au lieu de simplement la montrer : parler de la Réunion, avec ses rythmes, ses visages, ses traditions, et en faisant de ses habitants des acteurs du projet. Cela crée une authenticité rarement vue dans les séries françaises, et explique l’amélioration constante de ses audiences, comme le passage réussi aux grandes soirées de prime time.
Sur ce modèle, l’avenir pourrait voir émerger d’autres fictions fortement enracinées dans les Outre-mer, avec un même désir : que chaque territoire puisse raconter ses histoires… « in situ », par ses propres talents.