Le gouvernement français, dirigé par le Premier ministre François Bayrou, a surmonté deux motions de censure à l’Assemblée nationale, permettant ainsi l’adoption du budget de l’État pour 2025. La première motion, déposée par les députés de La France insoumise (LFI), des communistes et des écologistes, n’a recueilli que 128 voix, bien en deçà des 289 nécessaires pour renverser le gouvernement.
La décision du Parti socialiste (PS) de ne pas soutenir la motion a été déterminante. Cette abstention a accentué les tensions au sein de la gauche, LFI dénonçant une rupture du « Nouveau Front populaire » et appelant à une réunion avec les autres partis de gauche pour discuter de l’avenir de leur alliance.
Le budget 2025 vise à réduire le déficit public par une combinaison de réductions des dépenses et d’augmentations des recettes, notamment par des hausses d’impôts ciblant les hauts revenus et les grandes entreprises. Malgré ces mesures, le déficit reste préoccupant, et le gouvernement s’est engagé à le ramener à 5,4 % du PIB d’ici la fin de l’année.
Cette séquence parlementaire souligne la fragilité de la majorité gouvernementale et les divisions persistantes au sein de l’opposition. La capacité du gouvernement à naviguer dans ce paysage politique fragmenté sera cruciale pour la mise en œuvre de ses réformes à venir.
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