La Marine nationale a mené une opération spectaculaire en haute mer dans le canal du Mozambique, aboutissant à la saisie de 930 kilogrammes de méthamphétamine. Cette action, menée sous l’autorité du préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (DDGAEM), confirme la persistance et l’ampleur des trafics illicites qui déstabilisent la sécurité dans le sud de l’océan Indien.
Opération en haute mer et coordination depuis La Réunion
L’opération a été conduite jeudi 13 novembre 2025 par un bâtiment de la Marine nationale. Le canal du Mozambique est une zone maritime stratégique, reconnue comme un axe majeur pour les réseaux criminels.
Selon le communiqué de la Préfecture de La Réunion, l’action s’est déroulée en coordination avec le parquet de Saint-Denis et dans le strict respect du droit international. Les militaires ont réussi à intercepter une embarcation sans pavillon et à procéder à la saisie des stupéfiants.
930 kg de drogue retirés des circuits criminels
La quantité de drogue saisie est colossale : 930 kilogrammes de méthamphétamine. Cette interception retire une quantité importante de produits illicites des réseaux de trafiquants, un coup dur porté aux organisations criminelles qui utilisent cette zone.
Cette saisie porte le total des interceptions de produits illicites (stupéfiants, armes, etc.) par les moyens déployés par la Marine nationale dans la zone à 1 625 kilogrammes depuis le début de l’année 2025.
L’engagement de l’État pour la stabilité régionale
Cette action souligne le rôle central de La Réunion dans la surveillance et la sécurité de l’océan Indien, où les enjeux géopolitiques et sécuritaires sont majeurs.
L’État, par l’intermédiaire de la Marine nationale, réaffirme ainsi son engagement constant à lutter fermement contre les activités criminelles qui menacent la sécurité et la stabilité des pays de la région.
Nous lançons l’appel : Quelle est l’importance de ce rôle de sentinelle de La Réunion dans l’océan Indien ? Pensez-vous que les moyens déployés sont suffisants face à l’ampleur de ces trafics ?





















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