Le système d’aide à la presse locale française de 1976 continue de remuer sa queue jusqu’aujourd’hui. Le 22 août dernier, une subvention de 2 millions d’euros a été attribuée au Journal de l’Île de la Réunion dont 1,2 millions qui serviront au financement de l’exploitation soit le paiement de dettes fiscales et sociales. Cette subvention inclut la production du Journal pour un quantum de 275 000 euros et les investissements relatifs à la numérisation de la presse écrite.
Toujours est-il qu’il y a lieu de remémorer la tragique histoire du JIR qui a duré plus de dix ans (2006). Avec cette subvention importante, le temps semble beau pour la presse locale, mais il n’en est pas ainsi.
L’aide a été critiquée par l’opposition qui ne comprend pas les vraies raisons de cette subvention, Karine Nabénésa, sensible à l’emploi local et à la situation des 125 pères et mères de familles qui travaillent au JIR, a demandé au Président de présenter les deux dossiers concernant la presse en même temps et/ou d’étendre ce dispositif généreux à d’autres entreprises réunionnaises en redressement.
Donner 2 millions c’est juste pour retarder d’1 an ou 2 la fin des éditions papier des journaux. Il faut voir les choses en face de grand titre ont disparu en Métropole et ailleurs. A la Réunion Témoignage a disparu après 60 ans d’existence. Le Papier ça coute cher et c’est la suite normal de la diffusion de l’actualité. Tout va se faire via Internet c’est comme ça.
Oui, le titilleur s’est beaucoup appliqué à encenser son grand maître, Didier Robert et à attaquer, dans ses édito, les adversaires du grand maître, dont Thierry Robert. Et le dit Didier Robert a lâché un gros fromage, une grosse subvention. La messe est dite !
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