Alors que des milliers de citoyens se mobilisaient à Antananarivo contre les coupures d’eau et d’électricité, des pillages ont éclaté en marge du mouvement. Si certains médias ont rapidement associé ces actes aux manifestants, une vidéo largement partagée sur Facebook démontre qu’il s’agit en réalité de personnes extérieures, venues uniquement pour semer le chaos.
Dans la séquence diffusée en ligne (https://www.facebook.com/share/v/19mwUxmwXb/), on distingue clairement des groupes isolés s’attaquant à des commerces. Rien ne relie ces individus aux manifestants pacifiques rassemblés pour réclamer un meilleur accès à l’eau et à l’électricité. Cette preuve conforte la thèse avancée par les organisateurs du collectif Gen Z Madagascar, qui dénoncent la présence de casseurs cherchant à nuire au mouvement.
Quand la violence sert à discréditer
Il est essentiel de rappeler :
Les manifestants : portaient des messages clairs sur la justice sociale, la fin de la corruption et la dignité des conditions de vie.
Les pillards : n’avaient aucun slogan, aucune revendication, seulement la volonté de profiter du désordre pour voler et détruire.
Ces violences opportunistes brouillent le message initial et donnent des arguments à ceux qui veulent minimiser ou décrédibiliser la colère populaire.
La circulation de cette vidéo rappelle l’importance de distinguer protestation citoyenne et actes criminels. À Madagascar, la jeunesse manifeste pour un avenir meilleur. Mais certains cherchent, volontairement, à salir cette lutte en infiltrant des malfaiteurs dans les mobilisations.
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