À l’approche de la Toussaint, l’Agence Régionale de Santé (ARS) La Réunion tire la sonnette d’alarme : les moustiques ne prennent pas de vacances. Malgré la fin de l’épidémie de chikungunya fin juin et l’absence de nouveaux cas autochtones de dengue depuis avril, le risque reste bien présent. 🌧️🌿
Les cimetières sous surveillance
Chaque année, les foules de visiteurs, les fleurs en vase et les plantes avec coupelles transforment les cimetières en véritables terrains de jeu pour les moustiques. En quelques jours, une simple eau stagnante suffit à relancer une prolifération.
L’ARS rappelle que ces foyers de reproduction peuvent raviver la circulation de la dengue ou du chikungunya, deux maladies qui ont déjà marqué durement l’île.
Les bons gestes à adopter pour protéger La Réunion
Afin de limiter les risques, chacun est invité à adopter des gestes simples mais essentiels :
💐 Pour les fleurs coupées
- Remplacez l’eau des vases par du sable humide.
- Retirez les emballages plastiques des bouquets avant de les déposer.
🌿 Pour les plantes en pot
- Supprimez les coupelles placées sous les pots.
Ces actions, combinées aux opérations de nettoyage menées par les communes, peuvent réellement faire la différence.
👉 Bon à savoir : du sable est mis gratuitement à disposition dans les cimetières pour la Toussaint.
Situation sanitaire au 24 octobre 2025
L’ARS indique une circulation virale basse des deux maladies :
| Maladie | Statut | Cas récents | Répartition (S40-S41) |
|---|---|---|---|
| Dengue | Circulation basse | Dernier cas autochtone : fin avril (S17). Dernier cas importé : S37. | N/A |
| Chikungunya | Circulation virale basse | 4 cas en S41, 3 en S40 | Ouest : 5 cas, Sud : 1, Est : 1 |
La vigilance reste donc de mise, surtout à l’approche de la saison chaude, période propice à la reproduction des moustiques.
Pour en savoir plus
L’ARS met à disposition un numéro vert et une affiche de sensibilisation rappelant le slogan :
🪴 « Ban fleur lé pa pou moustik ! »
Un message clair, ancré dans le créole réunionnais, pour rappeler à tous que la prévention commence à la maison et dans nos cimetières.
À La Réunion, chacun peut agir pour protéger sa famille et son île. Un vase sans eau, une coupelle vidée, un geste répété… et c’est toute une communauté qui dit non aux moustiques.
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