Après le meurtre de Géraldine Nauche, la banalisation de la violence à l’égard des femmes dénoncée

De vives émotions dans les rangs de la famille de  Géraldine Nauche, tuée à coup de couteau par son mari à Sainte-Marie le 21 janvier dernier, et dans ceux des associations militant en faveur des femmes lors des obsèques qui a eu lieu dimanche.

 

Ce drame sordide rappelle les combats à mener pour endiguer les violences conjugales dans la société. L’association Femmes Solid’Air s’est rassemblée pour rendre hommage à Géraldine Nauche dans le jardin de la Préfecture de Saint-Denis dimanche dernier.

 

Huguette Bello, présidente de l’Union des femmes réunionnaises (UFR) a, quant à elle, tenu à apporter son soutien et son engagement en faveur des femmes violentées. Lors de son discours, elle a déploré que la violence conjugale soit toujours un problème et un phénomène de société. Elle a exhorté l’Etat à prendre ses responsabilités.

 

A l’issue du rassemblement, les membres du bureau des Femmes Solid’Air ont été reçus par le sous-préfet et la déléguée aux droits de la femme. La préfecture a annoncé que des pistes de travail seront identifiées en intégrant des associations dans toutes les actions.

 

Samedi dernier, l’Union  des femmes avait dénoncé «  la violence conjugale (qui) puise toute sa force dans les préjugés sexistes véhiculés par notre société qui perd toute sa mesure et tous ses repères ». L’association (condamne) « tous ces crimes et ces agressions commis sur les femmes. Ils sont le témoignage quotidien de la banalisation d’une violence extrême à l’égard de toutes les femmes ».