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La femme derrière « Mon petit renne » attaque Netflix pour diffamation, réclamant 170 millions de dollars

Une femme écossaise affirme que la série à succès de Netflix, « Mon petit renne », est basée sur sa vie et l’a diffamée, lui causant des dommages importants.

Fiona Harvey, une avocate de Glasgow, a intenté une action en justice contre la plateforme de streaming, affirmant que le personnage de Martha Lawson dans la série est inspiré d’elle et la dépeint comme une harceleuse obsessionnelle. Harvey affirme que cette représentation l’a exposée à des menaces et à un harcèlement en ligne, nuisant à sa réputation et à sa carrière.

La série, créée par Richard Gadd, raconte l’histoire de Donny, un homme qui est traqué par une ancienne collègue, Martha. La série a été saluée pour son humour noir et son exploration des relations toxiques, mais elle a également fait l’objet de critiques pour sa représentation de Martha, certains la qualifiant de “cruelle” et “misogyne”.

Harvey affirme que la série est basée sur sa propre expérience d’avoir été harcelée par un ancien collègue. Elle dit que, comme Martha, elle est une avocate écossaise qui a vécu à Londres et qu’elle a plus de 20 ans de plus que Gadd. Elle affirme également que la production de la série a contacté des personnes la connaissant, confirmant qu’elle était l’inspiration de Martha.

Harvey réclame 120 millions de dollars de dommages et intérêts pour diffamation, ainsi que 50 millions de dollars supplémentaires pour détresse émotionnelle. Elle a également demandé une injonction interdisant la diffusion de la série.

Netflix a refusé de commenter les accusations portées par Harvey.

Cette affaire met en lumière les questions complexes de la diffamation et de la vie privée à l’ère des réseaux sociaux. Il est important de se rappeler que les personnages de fiction ne doivent pas toujours être pris au pied de la lettre, et que les histoires inspirées d’événements réels doivent être traitées avec prudence et respect pour les personnes concernées.

Suivre l’évolution de cette affaire sera crucial pour comprendre les implications juridiques et sociétales de la représentation de personnages inspirés de personnes réelles dans les œuvres de fiction.

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