in ,

Ce que vivent ces familles réunionnaises chaque nuit, vous ne le supporteriez pas 10 minutes

À La Réunion, des milliers de personnes vivent encore dans des logements insalubres et surpeuplés. Une réalité souvent invisible, mais bien présente dans de nombreuses communes de l’île.

Derrière les façades discrètes de certains immeubles ou maisons, la précarité du logement s’installe en silence.Des familles entières s’entassent parfois à cinq ou six dans de petits F2 ou F3, faute de moyens ou de solutions de relogement.

Les cas de promiscuité extrême, d’humidité permanente, de moisissures sur les murs, ou de toitures qui fuient sont encore fréquents, notamment dans certains quartiers de Saint-Louis, Le Port, ou encore Saint-André.

Des chiffres qui parlent. Selon les dernières données de l’INSEE et de la Fondation Abbé Pierre, plus de 30 000 logements à La Réunion seraient considérés comme indignes ou très dégradés.Dans un rapport de 2023, il est précisé que :12 % des logements à La Réunion présentent des risques sanitaires ou de sécurité.Près de 60 % des habitants en situation de mal-logement sont des familles avec enfants.Le manque de logements sociaux adaptés est l’un des facteurs aggravants.

Dans un rapport de 2023, il est précisé que : 12 % des logements à La Réunion présentent des risques sanitaires ou de sécurité. Près de 60 % des habitants en situation de mal-logement sont des familles avec enfants. Le manque de logements sociaux adaptés est l’un des facteurs aggravants.

Conséquences sur la santé et la scolarité

L’impact est lourd, surtout pour les enfants. Vivre dans un espace exigu, sans intimité, sans aération correcte, augmente les risques de maladies respiratoires, de troubles du sommeil, ou encore de difficultés scolaires.

Dans les écoles, certains enseignants remarquent que des élèves ont du mal à se concentrer ou viennent régulièrement malades — des signaux qui peuvent être liés à des conditions de logement précaires.

Une attente sans fin.

Le parcours pour obtenir un relogement, même en cas de dossier prioritaire, peut s’étaler sur plusieurs années. Malgré les efforts des bailleurs sociaux et des collectivités, la demande dépasse largement l’offre, et certaines familles restent bloquées dans des situations intenables. Des associations locales alertent depuis longtemps sur l’urgence de rénover le parc immobilier ancien, notamment dans les quartiers dits “prioritaires”.

Au-delà des chiffres, il y a une réalité humaine : des enfants qui grandissent sans espace, des parents à bout de nerfs, et une forme d’invisibilité sociale.

Comment construire un avenir quand le présent se vit dans la précarité la plus élémentaire ?

Un appel à l’action

Ce sujet, trop souvent oublié, mérite d’être mis en lumière.Il ne s’agit pas seulement d’urbanisme ou de politique publique : il s’agit de dignité, de justice, et d’un droit fondamental à un toit décent.

Un commentaire

Ajouter une réponse
  1. Je ne m’étonne pas c’est bien triste tout cela nous même nous vivons dans un fourgon a trois parsque les loyers sont trop cher où bien les appartements où maison son humide et les propriétaires ne font rien quant à la justice elle s’en fout royalement le gouvernement pareil je doute que cela va s’améliorer surtout si Les étrangers n’arrête pas de s’installer chez nous ils n’y a que pouvoir et argent qui compte pour la plupart des humains aujourd’hui c’est moi moi moi et les autres je m’en fou c’est cela notre société aujourd’hui.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ousmane Dembélé, favori inattendu pour le Ballon d’Or 2025

Tragédie à Saint‑Louis : un nourrisson meurt après une chute de trois étages