Dans « On a tous le choix », Ludō livre bien plus qu’un morceau : une déclaration. Une voix douce, un texte fort, une guitare nue – et l’essentiel qui résonne. Celui du choix, de la conscience, du courage d’être soi, malgré les injonctions du monde. Une chanson qui parle à chacun, sans détour ni fard.
« Pourquoi les gens se réveillent tous les matins en voyant le passé de loin ? » interroge l’artiste dès les premières secondes. Très vite, le ton est donné : On a tous le choix ne cherche pas à séduire, mais à réveiller. Réveiller en nous cette flamme qu’on protège souvent en silence – un rêve, une foi, un désir de vibrer autrement.
Les paroles, comme des confidences murmurées, évoquent les combats invisibles : travailler sans aimer, vivre dans la peau d’un autre, croire qu’il faut attendre que « ça vienne ». Mais Ludō déconstruit cela. Il oppose au fatalisme une forme de résistance douce : le retour à soi, à ses rêves, à l’instant présent.
Dans un monde qui pousse à la fuite ou à l’ivresse, Ludō choisit de rester debout : « Je choisis ma vie maintenant, j’ai retrouvé mes yeux d’enfant. »
Ce message, incarné et lucide, est d’autant plus fort qu’il s’inscrit dans une démarche sincère. Depuis mars, l’artiste partage son chemin à travers le challenge « 21 jours pour changer sa vie ». Des fragments de vérité qui touchent une génération en quête de sens.
Soutenu par des artistes comme Yamê ou Matt Houston, « On a tous le choix traverse » les réseaux et les esprits comme un murmure tenace : oui, le changement commence ici. Pas demain. Pas ailleurs. Maintenant.