Pour l’intersyndicale, composée de FO, de la CGTR, de la CFDT, de l’UNSA et du SAFPTR, l’arrêt immédiat des recrutements et la mise en place d’un plan de titularisation sont des conditions sine qua non pour que le mouvement cesse auprès de la mairie de la Possession.
Elle n’a pas obtenu satisfaction alors que le dialogue entre les membres de l’intersyndicale et le 1er adjoint de la Possession, organisé hier, a accouché d’une souris. La grève est donc reconduite aujourd’hui. En l’absence de la maire, Vanessa Miranville, partie en croisière jusqu’au 18 février, le premier adjoint Gilles Hubert a reçu les grévistes.
La poursuite du mouvement social pénalise fortement la municipalité de la Possession. En effet, les cantines, le transport scolaire, les garderies et les activités extra-scolaires sont affectées par cette mobilisation qui n’est pas prête de prendre fin. Le Mouvement Avenir Réunion a mis son grain de sel. A travers un communiqué, il a demandé à la maire de La Possession d’entamer une vraie négociation avec les syndicats qui représentent les agents de la collectivité.
Crédit photo : La Possession de Demain
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