Le passage du cyclone Chido à Mayotte a entraîné des dégâts considérables, notamment sur les infrastructures scolaires. Plusieurs écoles ont été endommagées ou détruites, compliquant la reprise des cours. Face à cette situation, de nombreuses familles ont choisi d’inscrire leurs enfants dans des établissements scolaires hors du territoire, notamment à La Réunion.

Une scolarisation perturbée à Mayotte

Avec des écoles en partie inaccessibles, la rentrée scolaire à Mayotte a été reportée de deux semaines et a repris dans des conditions dégradées. En janvier, seuls 50 % des élèves du premier degré et 75 % des collégiens et lycéens ont pu retrouver le chemin des établissements.

Pour pallier ce problème, l’État a mis en place une aide au transport aérien pour permettre aux élèves du second degré d’être scolarisés hors de Mayotte.

625 élèves accueillis dans les établissements de La Réunion

Au total, 1 300 élèves ont été inscrits en dehors de Mayotte après le cyclone, dont 625 à La Réunion. L’arrivée de ces jeunes a nécessité des ajustements dans les établissements réunionnais, avec des procédures d’inscription parfois complexes. Des réunions d’information ont été organisées pour accompagner les parents et garantir un accueil optimal aux enfants.

Une répartition dans plusieurs communes de l’île

Les 288 demandes pour l’école primaire ont été réparties dans 13 communes de La Réunion :

• Saint-Denis (107 inscriptions),
• Saint-Pierre (44),
• Saint-André (28),
• Le Port (25),
• Saint-Louis (21),
• Saint-Paul (15),
• La Possession (14),
• Le Tampon (11),
• Saint-Benoît (7),
• Saint-Joseph (6),
• Sainte-Suzanne (5),
• Petite-Ile (3),
• Saint-Leu (2).

Concernant les collèges, 220 demandes ont été enregistrées, réparties dans le Nord (113), le Sud (47), l’Est (38) et l’Ouest (22). Pour les lycées généraux et technologiques, 114 élèves ont été accueillis, ainsi que 3 en lycée professionnel.

Un équilibre des classes préservé

Le rectorat de La Réunion assure que l’accueil de ces élèves se fait dans des conditions optimales, sans surcharge des classes. Des ouvertures de classes supplémentaires sont envisagées si nécessaire.

Un accompagnement spécifique mis en place

Depuis le 3 février, une assistante sociale et un psychologue de l’Éducation nationale accompagnent les communes concernées. Leur rôle est de veiller au bien-être des élèves et de s’assurer de leur bonne intégration dans leur nouvel environnement scolaire.

Pour rappel, le code de l’Éducation garantit l’accès à l’instruction pour tous les élèves de 3 à 16 ans et impose une obligation de formation jusqu’à 18 ans pour les jeunes présents sur le territoire national.