Aurélie Phileas
Les dernières semaines ont été marquées par la recrudescence des actes de violence conjugale. Sous les coups de couteau de son compagnon, Ingrid Gonfo a perdu la vie le 11 janvier dernier. Géraldine Nauche, quant à elle, a été assassinée par son mari à Sainte-Marie, la semaine dernière. Ces actes d’une rare violence ont suscité de vives émotions et indignation du côté des citoyens.
Pour dénoncer les violences en général, une marche blanche s’est tenue ce samedi matin au Port à l’initiative du docteur Karl Bellon. C’était également une occasion pour dire stop aux violences faites aux femmes. L’homme à l’origine du mouvement a vu une de ses proches subir un acte violent en début janvier. Sa secrétaire était agressée dans son cabinet en centre ville. – Pour rappel, un jeune homme de 23 ans est entré pour frapper la secrétaire. Cette dernière a pu sortir du cabinet médical mais le jeune homme la rattrape dans la rue, elle s’en sors avec plusieurs fractures au visage et des dents déplacés sous la violence des coups, le pharmacien venu à son secours. Ce jeune homme féru de kickboxing est jugé aujourd’hui 1er février.
Le docteur Karl Bellon a réussi a mobilisé une centaine de personnes. A travers cette marche blanche, il a formulé le vœu de mobiliser « plus de moyens en matière de sécurité ». Ainsi, une motion pour la création d’un service d’urgence de sécurité a été déposée par le maire du Port. Des responsables associatifs, des représentants des instances religieuses et des élus ont grossi le rang du cortège, parmi eux Olivier Hoarau et Huguette Bello.
