Il n’y avait pas foule hier après-midi pour le deuxième jour du festival « Liberté Métisse » qui en raison de l’État d’urgence à été reprogrammé à Sainte-Marie.
C’est donc dans un cadre urbain que s’est déroulé la manifestation contrairement au cadre naturel de l’Étang-Salé les Bains où sable noir et filaos sont plus propices à la détente.
Malgré la distribution de T-shirts à l’effigie du festival et le direct sur les radios locales, force est de constater que l’affluence habituelle qui se prolonge jusqu’à tard dans la nuit n’était pas au rendez-vous. Cette baisse de fréquentation peut être attribuée au manque de communication due à la campagne des régionales.
En y regardant de plus prés, l’Étang-Salé les Bains semble être plus adapté à ce type d’évènement avec l’installation de stands et des différentes scènes sous les arbres, l’esprit du festival a été quelques peu perdu avec l’édition Sainte-Marienne.
Lancé en 2010 par la Région pour fêter le 20 décembre, son nom suscite quelques fois la polémique car la journée du 20 décembre est une journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
Une pétition circule d’ailleurs pour dire NON à l’intitulé « Festival de la Liberté Métisse ». Dans les descriptifs de la pétition il est indiqué que « la commémoration de l’abolition de l’esclavage (le 20 décembre 1848) s’est toujours appelée « Fèt Kaf » ou encore, tout simplement « Vin Désanm » ».
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