Titouan Juan De Mendoza
Les enseignants des écoles primaires, collèges et lycées sont appelés à faire grève mardi 19 mars. Cette mobilisation est à l’initiative de plusieurs syndicats, dont le SNUipp-FSU, le Snes-FSU et la CGT Educ’action. Ils réclament notamment une hausse des salaires pour faire face à l’inflation et à la perte de pouvoir d’achat.
Les syndicats demandent également une amélioration des conditions de travail, avec notamment des classes moins chargées et plus de moyens pour les élèves en difficulté. Ils s’opposent également à la réforme du lycée, qu’ils jugent “injuste et inégalitaire”.
L’impact de la grève sur les établissements scolaires est encore difficile à évaluer. Le ministère de l’Education nationale a appelé les enseignants à “ne pas pénaliser les élèves” et à assurer un service minimum d’accueil.
Dans certaines écoles et lycées, des perturbations sont à prévoir. Des enseignants grévistes ont déjà déposé des préavis de grève. Les parents d’élèves sont invités à se renseigner auprès des établissements scolaires pour connaître les éventuelles perturbations.
Cette grève intervient dans un contexte de tension sociale en France. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour tenter de calmer la grogne, notamment une revalorisation des salaires des fonctionnaires.
Reste à savoir si ces mesures seront suffisantes pour apaiser les revendications des enseignants. La mobilisation de mardi sera un test important pour le gouvernement et pour l’avenir du système éducatif français.
