Après une petite période de stand-by, succédant à une série de perquisitions dans le cadre de l’enquête préliminaire sur les marchés de la NRL, la machine judiciaire s’est mise de nouveau en branle. En mai dernier, les domiciles de plusieurs conseillers régionaux ainsi que les locaux des filiales du groupement Vinci-Bouyges au Port avaient été perquisitionnés le même jour par des agents du Parquet National Financier de Paris. Ce mardi 27 septembre, une nouvelle perquisition a eu lieu à l’hôtel de Région. Le 8 octobre dernier, au petit matin, des gendarmes avaient investi et fouillé le domicile du président de la Région Réunion à la recherche d’indice sur les conditions d’attribution de marchés d’un montant de 1,2 milliard d’euros.
Toute la journée de mardi, deux enquêteurs, dont un spécialement venu de Paris ont de nouveau investis les locaux de la pyramide inversée, en particulier les services administratifs et informatiques. Ils ont embarqué avec eux toutes les données informatiques, dont les échanges de mails, de la Région. Témoignant sur une radio locale, leur avocat, Me Morel, indique que les élus et notamment le président Didier Robert ne seraient pas inquiets outre mesure par cette nouvelle procédure. Ils seraient même prêts à se constituer partie civile, le cas échéant.
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