Après plusieurs semaines d’alerte sanitaire, l’île observe enfin un ralentissement des cas de chikungunya. Si la situation semble s’améliorer, les autorités appellent la population à ne pas relâcher sa vigilance.

D’après le dernier bulletin de Santé publique France publié le 11 juin 2025, le nombre de nouveaux cas hebdomadaires de chikungunya a significativement diminué. Ce recul s’observe dans la plupart des communes touchées, notamment dans le sud et l’ouest de l’île, longtemps considérés comme épicentres de la flambée épidémique.

Entre mai et début juin, plusieurs centaines de cas avaient encore été recensés chaque semaine. Mais aujourd’hui, les chiffres repartent à la baisse, selon les relevés sanitaires.

Bien que le virus recule, les conséquences de l’épidémie restent visibles. Plusieurs décès indirectement liés au chikungunya ont été rapportés ces derniers mois. Les hôpitaux et centres de santé ont été mobilisés pour faire face à un afflux de patients présentant de fortes fièvres, douleurs articulaires intenses et fatigue prolongée.

Les professionnels de santé rappellent que certaines formes graves, bien que rares, peuvent être dangereuses chez les personnes âgées ou immunodéprimées.

Les autorités sanitaires rappellent les mesures essentielles à adopter pour empêcher la reprise de l’épidémie :

• Éliminer les gîtes larvaires (coupelles, pots de fleurs, pneus usagés…)
• Couvrir les réserves d’eau
• Utiliser des répulsifs, surtout à la tombée du jour
• Installer des moustiquaires, notamment pour les bébés…

Même si la décrue actuelle est encourageante, les experts restent prudents. Le climat chaud et humide persiste, favorable à la reproduction des moustiques tigres. La surveillance reste donc active, en lien avec les communes, les écoles et les associations de quartier.