Aristote
Face aux deux journalistes de la TF1 et de France 2, Emmanuel Macron a tapé du poing sur la table et a exhorté à la « prise de conscience » et au «bon sens » collectif, ce mercredi 14 octobre. En effet, la situation est dans un point de bascule actuellement dans toute l’ensemble de la France. « Tous les jours, près de 20 000 cas sont recensés avec des admissions en urgence atteignant les 200 admissions aux urgences quotidiennement », estime-t-il.
« Nos soignants sont très fatigués (…) Nous n’avons pas de lits en réserve », a-t-il prévenu, alors que le virus s’est répandu sur l’ensemble du pays, empêchant ainsi des transferts de malades entre les régions. « Nous sommes dans la deuxième vague. Le virus recircule très vite en Europe et dans notre pays », a alerté le chef de l’Etat.
Le président français a effectué trois principales annonces pour tenter de contrer la résurgence de l’épidémie du Covid-19, notamment dans les grandes métropoles. A partir de samedi, une couvre-feu sera appliqué de 21 h à 6 h, dans l’Ile-de-France et dans 8 autres grandes métropoles : Lille, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne. En cas de non-respect du couvre-feu, des amendes de 135 euros seront délivrées ; elles pourront s’élever à 1 500 euros en cas de récidive.
Une aide exceptionnelle de 150 euros sera versée pour ceux qui touchent le RSA et l’APL et, enfin, le président français a invité les Français à limiter les rassemblements, même dans le cadre familial, à 6 personnes, selon « la règle des 6 ». Ces mesures seront en vigueur pour 6 semaines.
Lors de cet entretien, le président de la République a jugé qu’un reconfinement général du pays « serait disproportionné ».
