Rien ne va plus pour Dimitri Payet au Brésil. L’ancien international français traverse une période agitée, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Impliqué dans une affaire judiciaire à Rio de Janeiro, le joueur du Vasco de Gama n’a pas réussi à redresser la barre sportivement. Lors du match contre Ceara, disputé dans la nuit de mardi à mercredi, son équipe s’est inclinée 2-1, et le Réunionnais a quitté la pelouse sur blessure, peu après la mi-temps.
Un contexte personnel difficile
L’actualité de Dimitri Payet a récemment basculé dans l’extrasportif. Le joueur fait l’objet d’une plainte pour violence physique et psychologique, déposée par une femme affirmant avoir eu une relation avec lui. Cette procédure, en cours au Brésil, a jeté une ombre sur la fin de saison du meneur de jeu de 38 ans.
Une prestation discrète face à Ceara
Aligné d’entrée au poste de meneur de jeu en l’absence de Philippe Coutinho, Payet espérait sans doute rebondir sur le plan sportif. Malgré une tentative cadrée dès la 8e minute, le milieu offensif a été jugé en deçà de ses standards habituels, selon la presse brésilienne, notamment Globo, qui parle d’un match « décevant ». Touché à la jambe sur un contact dans la surface à la 51e minute, il a dû céder sa place quelques minutes plus tard (57e), visiblement touché au genou droit.
Une fin de contrat imminente
Cette blessure arrive à un moment crucial, puisque le contrat de Dimitri Payet avec Vasco de Gama prend fin le 5 mai 2025. À moins de trois semaines de cette échéance, une éventuelle indisponibilité prolongée pourrait signifier la fin de son passage sous les couleurs du club carioca. Aucune annonce officielle n’a encore été faite ni par le club, ni par le joueur, concernant son état de santé ou une possible prolongation de contrat.
Et maintenant ?
L’avenir de Payet semble plus que jamais incertain. Entre blessure physique et affaire judiciaire en cours, celui qui fut l’un des artisans du parcours de la France à l’Euro 2016 pourrait bien voir son aventure brésilienne se terminer sur une note amère.