in ,

Loi Duplomb : le local de la FDSEA vandalisé à Saint‑Pierre dans la nuit du 17 juillet

Dans la nuit de jeudi à vendredi 17 juillet, les locaux de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) de Saint‑Pierre ont été la cible d’actes de vandalisme, sur fond de tensions autour de l’adoption de la loi Duplomb. Ce texte, récemment voté au Parlement, assouplit la réglementation sur certains produits phytosanitaires, relançant un débat déjà très clivé.

Des tags Hostiles ont été placardés sur la façade du siège de la FDSEA, dénonçant le soutien du syndicat agricole à la loi Duplomb. Le président de la FDSEA locale, Stéphane Sarnon, a qualifié ces actes de « geste de deux ou trois excités » et confirmé avoir porté plainte dès le matin. Il appelle à ne pas céder à la provocation.

La loi Duplomb, adoptée définitivement le 8 juillet par l’Assemblée nationale, vise à réautoriser ponctuellement certaines molécules phytosanitaires — aujourd’hui interdites — jugées nécessaires à certaines filières comme la canne à sucre ou le maraîchage .Le syndicat argue qu’il s’agit de rééquilibrer la souveraineté alimentaire de l’Outre‑mer face à des produits importés traités avec ces mêmes matières. Selon Stéphane Sarnon, « on veut nourrir la population, pas l’empoisonner ».

Pour la FDSEA, ces réformes représentent « la reconquête de notre souveraineté alimentaire » en Outre‑mer. Ses opposants alertent sur les conséquences pour la santé publique et l’environnement, dénonçant un recul législatif dangereux.

Une plainte a été déposée, et une enquête est en cours pour identifier les auteurs des tags. Le débat se poursuit : la loi Duplomb, bien qu’adoptée, fait toujours l’objet de recours (notamment devant le Conseil constitutionnel) et suscite de vives oppositions en métropole et à La Réunion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Route de Cilaos : une voiture termine sur le toit dans un radier à Ilet Furcy

Grippe : La Réunion entre en phase épidémique, l’ARS appelle à la vigilance et à la vaccination