in

Encore un jet de galet sur un véhicule au Port les sanctions sont lourdes

Dans la nuit du 10 au 11 mai, un couple circulant sur la quatre voies au niveau du rond-point du Sacré-Cœur, au Port, a été la cible d’un jet de galet lancé depuis un pont. Le passager du véhicule a été blessé par les éclats du pare-brise. Ce type d’agression, malheureusement déjà observé par le passé, notamment en 2023 avec une issue mortelle, est passible de lourdes sanctions pénales.

Lancer un projectile sur un véhicule en mouvement est considéré comme une violence volontaire avec arme par destination. En fonction de la gravité des blessures, les auteurs encourent jusqu’à 10 ans de prison, voire la réclusion criminelle à perpétuité en cas de décès.

Outre les poursuites pénales, ce type de délit constitue également une dégradation volontaire de bien : une infraction passible de 30 000 € d’amende et deux ans de prison. La responsabilité civile peut également être engagée, notamment si l’auteur est mineur, les parents pouvant être tenus de réparer le préjudice causé.

Les victimes doivent porter plainte sans délai. Une enquête peut ainsi être ouverte pour identifier et poursuivre les auteurs. Les dommages matériels peuvent, sous conditions, être pris en charge par les assurances.

5 pistes pour lutter contre ces actes dangereux

  1. Installation de caméras de surveillance sur les ponts
    Pour dissuader et identifier les auteurs rapidement en cas d’incident.
  2. Rehaussement des protections des ponts
    Filets anti-projection ou grillages peuvent empêcher le lancer d’objets.
  3. Renforcement des rondes de police à proximité des zones à risque
    La présence visible de patrouilles agit comme un facteur dissuasif.
  4. Sensibilisation dans les établissements scolaires
    Informer les jeunes des conséquences pénales et humaines de ces gestes.
  5. Création d’un dispositif d’alerte citoyenne
    Une application ou un numéro dédié pour signaler tout comportement suspect près des ponts.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Keziah Jones à La Réunion en juillet durant le festival Jazz Dann Port

Sur Arte, les enfants du Bumidom brisent le silence des pères