Papangue
Extraire les roches, les andains dans les champs et dans les carrières de l’ile, c’est ce que réclament les pourfendeurs des roches malgaches, dans l’objectif de fournir en matière première le chantier titanesque de la NRL. Monument a été érigé pour le culte de l’automobile, signe ostentatoire de richesse et qui est chevillé au corps des Réunionnais.
Des millions de tonne de roches seront nécessaires à la bonne réalisation de cet ouvrage. Bien entendu leur exploitation occasionnera un impact néfaste sur l’équilibre environnemental. La « route dans la mer » est au centre des critiques et des éloges. Critiques notamment de la part des défenseurs de l’environnement.
L’extraction à grande échelle des roches locales impactera sur le secteur bâtiment. La roche est un élément central dans le secteur BTP. Elle sert dans la fabrication de graviers, de tout-venant, de moellons, de pierres artificielles, etc. La surexploitation sur l’île de ce matériau devrait entrainer sa raréfaction et des spéculations sur le prix de ses produits dérivés.
Avec le législateur, qui fait tout pour protéger l’île en instaurant des zones de conservation comme le parc des hauts, les ravines etc. la question est de savoir où pourra-t-on encore extraire cet « or gris » à un prix abordable qui permettrait de continuer à construire des logements à un coût convenable ?
Avec la variante tout-viaduc sur la NRL, pour à peine plus chère, le problème des matériaux ne se posera pas. Et le coût d’une route-digue est largement sous-évaluée si jamais on devais être contraint d’importer les roches, et les dernières roches de l’île se vendront à prix d’or, les entreprises en profiterons pour faire pression car elles savent que la concurrence est faible et qu’on ne trouve pas de roche moins chère ailleurs, même les roches de votre jardin se vendront plus chère que votre maison.