A l’issu du second tour des élections municipales de la Plaine des Palmites, l’ancien député Jean-Luc Saint-Lambert a déposé une protestation auprès du tribunal administratif. Il accuse le nouveau maire de pratiques frauduleux, profitant du confinement pour faire campagne. Un recours qui s’est jusqu’ici soldé par un échec mais qui sera délibéré dans un mois.
Le lundi 13 septembre, le tribunal administratif a examiné l’appel de retrait de l’élection municipale de Plaine de Palmistes. Le candidat non retenu, Jean-Luc Saint-Lambert, qui a obtenu 20,85% des voix, a demandé l’annulation du vote. Il accuse notamment le nouveau maire Johnny Payet, élu avec 41,77% des voix, d’avoir continué à faire campagne pendant la période de confinement.
L’affaire a été examinée par le tribunal administratif qui a pris une décision conformément à la recommandation et devrait être achevée dans moins d’un mois. Les résultats des élections ne doivent pas être remis en question. En effet, le rapporteur public a refusé tous les arguments avancés par la partie Saint-Lambert, qui n’a même pas défendu l’affaire à l’audience. Le magistrat a jugé qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des allégations.
Une autre candidate a également fait appel, en l’occurance, Sophie Arzal. Un appel qui n’a, mentionnons le, été fait qu’avant la date limite légale. Elle a accusé Johnny Payet de « moyens frauduleux », tels que des candidats prometteurs au premier tour pour rembourser les dépenses électorales et l’embaucher à l’hôtel de ville, ou utiliser les services de distribution de colis alimentaires pendant les élections. Une allégation n’a, une fois de plus, pas été prouvé devant la justice.
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