Miss Sentinelle
L’on n’a pas le temps de savourer le week-end en famille ou avec son amoureux(se) que le satané lundi pointe déjà le bout de son nez. Le réveil sonne. L’on a l’impression qu’on n’a dormi que deux heures. Il faut déjà rejoindre le boulot. Le « blue monday » est défini par un psychologue de l’université de Cardiff comme étant le troisième lundi de janvier qui est considéré le jour le plus déprimant de l’année. La date du 18 décembre a été désignée comme la pire journée de l’année. Cela vient du fait qu’à partir de cette journée, le soleil commence à sérieusement manquer, que les températures baissent, que les fêtes sont loin et les prochaines vacances encore plus… Globalement, la baisse de la température est un facteur prépondérant. Mais ce constat trouve tout son sens dans l’hémisphère nord.
A l’orée de ces constats, peut-on alors souffrir de « blue Monday » sous les tropiques ? Nous bénéficions de la mansuétude de la nature à La Réunion. La température est souvent agréable quand elle n’est pas caniculaire ou quand un cyclone ne balaie pas l’île. Le « blue monday » à la réunionnaise peut donc correspondre à cette « flemme » d’aller travailler suite à une fin de semaine particulièrement agréable ou à des vacances inoubliables. C’est une « maladie » universelle qui affecte tous les actifs même les élèves et les étudiants. Les remèdes : écouter un bon séga entraînant, marcher, rire, manger du chocolat ou tout simplement positiver.
