Aurélie Phileas
Si en 2009, La Réunion accueillait 420 000 touristes, le constat est accablant en 2015 avec seulement 405 000 touristes enregistrés. Pour rappel, lors de la sortie du rapport du CRC 2009-2013, la chambre dénonçait une augmentation de 67% des subventions de la Région à l’IRT depuis 2010 soient 205 000 euros par an en frais de missions et de déplacements, 915 000 euros de loyers pour les locaux de l’IRT et un budget en communication s’élevant à 45,8 millions d’euros sur un total de dépenses engagées sur la période de 80,2 millions d’euros, soit 57 % du budget total de l’IRT.
A ceci s’ajoute le maintien des budgets directions et frais des associations « satellites » (FRT, Maison de la Montagne et de la Mer-MMM, Service Régional loisirs et Accueils-SRLA, Relais Départemental des Gites de France-RDGDF).
Le CCEE (organisme consultatif régional) dénonce un « système complexe, trop segmenté, sans projet partagé, sans lien avec la stratégie, une absence d’outil opérationnalisé pour une vision globale et cohérente où le monde professionnel est sous-représenté ».
Les structures touristiques pointent du doigt une IRT qui « coordonne » peu, manquant de moyens (malgré l’abondance de crédits ? serait ce de l’incompétence ?) voire d’ambition. 1 000 000 de touristes à La Réunion serait pourtant le rêve pour stabiliser la filière…
